dimanche 15 juin 2014

S’inscrire dans le contexte



Sur quoi, aujourd’hui, un architecte peut-il fonder son travail?

À l’agence, nous commençons par analyser l’existant, mais aussi les phénomènes spontanés de son développement, les besoins, les goûts, les attitudes, les relations sociales en présence. L’enjeu est donc pour nous de connaître les traditions et les habitudes afin de les prendre en compte. 
Le monde économique, urbain … change de plus en plus vite comparé aux siècles précédents. On doit tous les jours se renouveller afin de comprendre comment ce que nous construisons aujourd’hui, évoluera demain. 
Il faut donc recréer un imaginaire propre à chaque projet. Un univers qui englobe l’ensemble des paramètres en présence, mais aussi un vision future et sublimée de la demande.
Tenir compte de l’existant ne suffit pas. Un geste artistique isolé ne suffit pas. La combinaison des deux est nécessaire et doit être renouvelée pour chaque projet. 
Il n’y a pas de méthode de travail exemplaire, de méthode proprement parler fondamentalement juste ou fausse. La forme d’un projet est déterminée d’une par un contexte et jaillit d’autre part, de notre imagination. L’acte de construire est une sorte de réponse personnelle à un contexte donné.





«Il n’est pas de terrain qui soit vierge, il n’est pas de site sans histoire, il n’est pas de lieu qui soit sans effet sur ses alentours, il n’est pas de lieu abstrait des contingences de l’existant. C’est à partir de cela qu’il convient de penser la modification de cet état des lieux.»
Alexandre Chemetoff 

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